La région des Abruzzes est la treizième plus grande d’Italie par la superficie (10 800 km carrés) et la quatorzième par la population (1,3 millions d’habitants). Les vignobles couvrent 33 500 ha dont 11 500 ha en DOC et la production annuelle est de 4 millions d’hl, dont les deux tiers en vin rouge. Les Abruzzes, qui sont constituées de deux tiers de montagnes et d’un tiers de collines, peuvent se vanter de disposer de conditions naturelles extrêmement favorables pour la culture de la vigne. Les vignerons favorisent essentiellement le Montepulciano et le Trebbiano, ainsi que des cépages très productifs pour les vins en vrac et de table (la région a les plus forts rendements moyens de toute l’Italie), et expérimentent par ailleurs des variétés étrangères de manière tout à fait convaincante.

Ce domaine situé dans la région de Colli possède des vignobles situés entre 100 et 200 mètres d’altitude. Il appartient à la même famille depuis trois générations. L’encépagement est en montepulciano, trebbiano, pecorino, chardonnay et cabernet sauvignon. Les sols sont pauvres avec une faible proportion d’argile et les vignes ne sont pas irriguées. Il a été l’un des tout premiers domaines à se convertir à l’agriculture biologique dans les années 1980.

Zone de production: Vasto (CH).

Cépage: Montepulciano.

Année de plantation: 2000

Surface du terrain: 1.50 ha

Exposition : sud-est.

Altitude: 230 m 

Densité: 3300 pieds par hectare.

Période de vendange: du 1 au 10 octobre.

Vinification: le moût est fermenté en contact avec les peaux pendant 12 heures, puis pressage doux et fermentation à température contrôlée dans des cuves en inox.

Alcool  : 13.5% vol.

Dégustation : la robe est entre le vermillon et la framboise écrasée. Le nez est gourmand, sur la griotte, la groseille et le sirop de fraise, relevé par une pincée de poivre blanc. La bouche est éclatante de fraîcheur, renforcée par un fruit tout aussi explosif, d'une grande intensité aromatique, avec une matière souple, friande (gouleyante aurait-on dit autrefois), ne manquant pas de tension et d'acidité. La finale gagne encore en peps et en gourmandise, avec un fruit encore plus intense (fraise et griotte) souligné par la noble amertume de noyau de cerise. Le tout persistant sur une grenadine régressive, mais sans sucre – l'honneur est sauf !

Température de service: 10-12 °C