Assemblage : chenin 33%, gros manseng 30%, grenache blanc 17%,  viognier 16% et sémillon 4%

Terroir :  frontière climatique de l’est et de l’ouest. Les influences atlantique et méditerranéenne permettent l’unique mariage de cépages aussi différents que le cabernet-sauvignon, la syrah et le grenache. Coteaux argilo-calcaires sur les pentes sud de la Montagne Noire, à une altitude moyenne de 300 mètres.

Vendanges : manuelles, étalées sur un mois
En 2017  les raisins blancs ont commencé à être récoltés à la main le 13 Septembre pour finir
le 10 Octobre avec le Gros Manseng.

Vinification, élevage  : les raisins sont éraflés et mis en cuve pour une courte macération pré-fermentaire. Puis le raisin est pressé et le jus récolté est débourbé par décantation à froid. La fermentation  alcoolique se déroule lentement entre 16 et 23°C en cuve inox, ou en partie en demi-muids neufs. Le vin est ensuite élevé dans ces mêmes contenants durant quelques mois en les bâtonnant régulièrement. Pour préserver toute la fraîcheur des arômes la fermentation malolactique n'est pas faite. Les deux éléments (élaborés en cuves ou en barriques) sont ensuite assemblés.

Dégustation : la robe est jaune paille, brillante. Le nez est tentateur, sur la mangue, l'abricot, le chèvrefeuille, la fleur d'acacia et le beurre noisette. La bouche est ronde, fraîche, pulpeuse, avec l'impression de croquer dans la baie de raisin. Rarement un blanc – hors vin de macération – ne m'a paru aussi dense, à la limite de la "tannicité". La finale très crayeuse confirme cette impression, tout en déployant une belle gamme aromatique – fraîche et gourmande – sur les fruits blancs et jaunes, la violette et le noyau d'abricot.

Garde : à boire dès la mise en bouteilles mais ce millésime semble pouvoir se garder quelques
années. 

Service : boire à 10-12°C en accompagnement avec des poissons gras comme le turbot ou le Saint-Pierre ou bien avec un fromage de chèvre.

14 % Alc. Vol.