Terroir : argilo-calcaire

Vigne : parcelle du Grand Poirier (70 ans) 

Après égrappage, les baies ont fermenté durant 3 semaines en cuve bois. Puis le tout a été pressuré. Le moût a ensuite poursuivi sa fermentation dans la mêe cuve jusqu'à transformer l'intégralité des sucres. La "malo" a suvi, car il n'y a eu aucun ajout de sulfites, y compris avant la mise. 

Dégustation : la robe "or rose" aux reflets cuivrés fait plus penser à certains rosés provençaux qu'à un vin orange. Le nez, par contre, nous remet dans le contexte : écorce d'orange séchée, foin, encaustique, coing confit... La bouche est encore plus tendue que le chenin blanc, tout en ayant une acidité moins saillante. On est plutôt sur le "fil invisible" qui fait remarquablement le boulot. La matière est plus ronde, enveloppante, avec une chair veloutée et une densité encore plus imposante. L'aromatique rappelle le coing frais, et toute l'amertume qui va avec. La finale est Triple A+++ (+) avec une Acidité haut perchée qui pointe enfin son nez, une Amertume et une Astringence limite violentes qui donnent l'impression de mordre dans l'écorce d'un citron. Le tout persiste sur des notes crayeuses et le Schweppes ®, le sucre en moins. 

Moins consensuel que le 2018, mais beaucoup plus chenin ! 

13 % Alc. Vol.