Producteur : Birichino winery
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Cépages Carignan, Grenache et Mourvèdre Californie - Vin rouge - Bouteille de 75 cl - Garde : 5 ans - Servir à 16 °C
Alex Krause et John Locke ont fondé Birichino à Santa Cruz en 2008. S'appuyant sur quatre décennies de fabrication de vin en Californie, en France, en Italie et au-delà, ils se concentrent sur l'atteinte de l'équilibre parfait entre parfum, équilibre et rondeur. Provenant d'un certain nombre de vignobles du 19e siècle et du début du 20e siècle soigneusement cultivés, familiaux et propres (et quelques-uns de la fin de l'ère disco) plantés en foule dans des climats marins plus modérés, leur préoccupation est de sauvegarder la qualité et l'énergie de leurs matières premières. Leur préférence va à une intervention minimale, favorisant le plus souvent des fermentations naturelle, utilisant des fûts en inox ou en bois neutre, un soutirage et un collage minimal, et évitant complètement la filtration lorsque cela est possible. Mais leur objectif essentiel est de faire de délicieux vins qui donnent du plaisir, et revitalisent le dégustateur.
Assemblage : 50% Carignan, 48% Grenache, 2% Mourvèdre
Le 2017 a été un succès à tous niveaux, malgré une étiquette énigmatique donnant peu d'indications sur son contenu ou ses créateurs. C'est un véritable témoignage de la puissance des vieilles vignes, de travaux maniaques et exigeants à la vigne et au chain, et de la mythologie homérique et l'évocation des monstres marins.
Le Carignan vient à nouveau des vignobles de Shinns plantés dans les années 1920 dans la section de la rivière Mokelumne de Lodi, bien que la famille cultivent cette terre depuis 1853 ; le Grenache des Bessons (vignes centenaires) et le Mourvedre de la famille Enz. Comme ce fut le cas en 2017, toutes les fermentations se sont déroulées sans levurage, et les différents composants ont mûri en barriques neutres avant une mise en bouteille en juin sans filtration.
Dégustation : La robe est rubis translucide, très bourguignonne dans l'esprit. Le nez, lui aussi, fait penser à la Bourgogne : griotte, noyau, tabac blond, épices, complété par une pointe de garrigue et une subtile touche résineuse, plus italienne. On trouve aussi cette odeur de terre fraîche. La bouche est ronde, ample, aérienne, déployant une matière impalpable au toucher soyeux, et tendue par un fil invisible qui vous emmène loin, très loin. La cerise fraîche est omniprésente, accompagnée d'herbes aromatiques ( thym, sarriette) toujours de façon très subtile. La finale n'est pas vraiment une finale, car en fait, rien ne change : même texture aérienne, même tension, même aromatique. Bon, allez, ça finit tout de même par aller descrescendo, par se resserrer un peu, avec une apparition de notes saline et du petrichor cher à mon coeur burgondophile. Et la cerise, pour un dernier adieu.
13 % Alc. Vol.
Grenache des Bessons