Cépage Altesse - Vin blanc sec - AOC Bugey - Garde : jusqu'en 2020 - Servir à 10-12 °C - Altesse de l’année avec un poisson à la crème d’oseille ou un poisson de lac "meunière", Altesse plus vieille avec un poulet de Bresse à la crème et aux morilles.
Franck Peillot en images en cliquant ICI !
QV est une version plus opulente que l'altesse classique du domaine. Elle reste néanmoins bien équilibrée.
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Texte issu de la documentation de Franck Peillot
Superficie = 2 ha 40
Production moyenne annuelle = 10 000 bouteilles en Altesse « tranquille », le reste de la production faisant partie du "vin de base " des méthodes traditionnelles
Situation = Commune de MONTAGNIEU, lieu dit « Au Puits », « Au Nez », « Au Carton », « Aux Moirettes », « Sur Jacquemet », « Au Cruit », « Saint Romain », « Sous La Tour », « Sur la Tour ». Pour moitié sur le côté marneux de Montagnieu, pour l’autre moitié sur les éboulis calcaires. Sous-sol très calcaire dans les deux cas. Coteaux très pentus, souvent supérieurs à 50- 60 % de pentes.
Cépage = Altesse 100% même s'il a été longtemps autorisé d’ajouter du Chardonnay dans une Roussette du Bugey (jusqu'en 2008 !!!!!), il y a longtemps que la « Maison Peillot » ne commercialise que de la Roussette 100% Altesse...
L’Altesse est cultivée depuis fort longtemps à MONTAGNIEU « XVème, XVIème siècle ». Si l’origine exacte de ce cépage est incertaine, il est quasiment reconnu aujourd’hui que l’Altesse n’est autre que le FURMINT, un des trois cépages servant à l’élaboration du liquoreux TOKAY Hongrois. L’Altesse règne absolument en grande dame sur le coteau de MONTAGNIEU :Des terrains pauvres, bien drainés, exposés au couchant ( sud-sud- ouest ) lui permettant d’exprimer sa finesse, son élégance, sa complexité ; en bref sa grande race.
Conduite du vignoble :1ha à 8500 – 9000 pieds / ha
Un cep = un échalas de 160 à 180cm de haut, taille gobelet, 4 bras à 2 yeux francs.
1 ha 40 à 5500 pieds / ha , palissage classique, taille guyot à 8 yeux
Année de plantation : Quelquefois antérieur à 1900 pour les ceps sur échalas. De 1982 à 2002 pour les plantations sur fils de fer.
Porte greffes : Riparia Gloire pour les anciennes plantations – SO4 et de nombreux essais de porte greffes pour les plantations récentes. Clones 403 – 404 et sélection massale.
Vinification : Récolte manuelle ( grappes entières ) en comporte de 90 litres. Léger foulage pour une meilleure extraction des arômes, par très rapide « macération pelliculaire », puis pressurage pneumatique. Sulfitage à la vendange de l’ordre de 4 à 5g / hl.
Fermentation levures indigènes. Soutirage fin de fermentation alcoolique.
Pour l’Altesse, une règle que j’applique souvent est la suivante, avec quelques modifications de pourcentages d’assemblage selon les millésimes.
Pour 1/3 = cuvée 100% malo-lactique faite : 0 g/l sucres résiduels.
Pour 1/3 = cuvée 0% malo-lactique faite : 10 à 15 g/l sucres résiduels / l. (souvent issus de vendanges surmaturées ).
Pour 1/3 = vinification en blanc sec : 0% malo-lactique. 0 g/l sucres résiduels
Elevage en cuve inoxydable ou acier émaillé, de 5 à 8 mois, sur fines lies. Mise en bouteilles de Mars à Juillet.
SO² libre inf. ou égal à 25mg/l
SO² total compris entre 40 et 70 mg/l en général.
Rendement : Je tiens à faire apparaître à ce point, une notion très importante assez peu prise en compte dans le système français : le rendement à la souche. Très souvent le rendement de l’hectare de vieilles vignes est de 45 voir 50hl / ha, ce qui ramené au cep( 8500 à 9000 ceps / ha ), ne représente pas une grosse charge. Cet hectare de « vieilles vignes à haute densité de plantation »produit donc souvent environ les 2/3 de l’Altesse « tranquille ». Pour obtenir les 10 000 bouteilles annuelles de cuvée d’Altesse, le 1/3 manquant est choisi après vinification parcellaire des parcelles plus récentes et après dégustation des cuvées obtenues. Les rendements de ces parcelles n’excèdent pas 60- 65hl /ha.
Type de vin obtenu : L’altesse, je le pense très sincèrement et humblement, fait partie des « grands » vins blancs français. Elle est toute en finesse (fleurs blanches, miel, pâte de coing…) mais d’une longueur en bouche néanmoins bien affirmée.
Sa capacité au vieillissement est souvent étonnante. Le millésime 1985 a pu sedéguster de manière « majestueuse » jusqu’en 2002 et ceci sans aucun « artifice » dû aux tanins ou boisé d’éventuelles barriques.
Garde en cave conseillée : Minimum un an, puis de trois à sept ans selon les millésimes.
12 % Alc. Vol.
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