Cépage Merlot - Région Bordeaux - vin rouge - bouteille de 75cl - AOC Montagne St Emilion
Travail des vignes : un rang sur deux labouré, enherbement sur l’autre.
Labour des vignes sous les pieds (pas de désherbants),
Tous les travaux sont ensuite effectués à la main avec pour seul objectif d’obtenir des raisins parfaitement mûrs et sains (épamprage, dédoublage, effeuillage, vendanges vertes si nécessaire).
Vendanges manuelles, avec tri à la vigne et au chai. Vinifications : en cuves béton thermorégulées de petite taille (50 hl).
Elevage : barriques 1 et 2 vins.
Mis en bouteille au château après une légère filtration, bouteille lourde, bouchon DIAM (sans goût de bouchon garanti) .
G. Maurice recherche avant tout à préserver le fruit tant au cours des vinifications que durant l’élevage.
Quant à l'étiquette et au nom de cette cuvée, ils s'inspirent d'un petit pavillon situé au bord des vignes. Un aristocrate local a construit une petite tour richement décorée au XVIIIème siècle. Ce pavillon est aussi appelé en architecture une « folie ». Elle servait officiellement de relais aux pélerins de Compostelle, mais aussi (et plus probablement) de garçonnière qui dépendait du château voisin! Des clins d'œils à celle-ci se retrouvent sur les différentes étiquettes des vins de Gonzague Maurice...
% Alc. Vol.
Son parcours
Avant de se mettre à son compte, Gonzague Maurice a travaillé dans d'autres propriétés : deux ans à la Cave de Sancerre, quatre ans au Château Maucamps (Haut-Médoc), puis il a fait un apprentissage plus pointu au domaine de Chevalier (Pessac-Léognan), au Château Poupille (Côtes de Castillon) et au domaine de l'Île Margaux. Son épouse est également dans le métier puisqu'elle est directrice technique de 5 domaines du Libournais (appartenant au même propriétaire). En 2005, il se sent enfin prêt et s'installe comme jeune agriculteur à Montagne en rachetant 3,2 ha et de vignes et un chai. La mise en route demande un énorme travail. Les vignes sont en mauvais état : plus de 3000 pieds manquants à replanter. Quant aux cuves béton, leur parois sont recouvertes d'une belle couche de tartre qu'il faut éliminer. Une fois cela fait, notre vigneron se sent le courage de prendre en plus 3,3 (2,5 en achat et 0,8 en location) ha à Puisseguin, idéalement situés sur le plateau calcaire.
Dégustation : la robe est grenat sombre translucide. Le nez est fin, complexe, sur la truffe, la violette, la mûre et le moka. La bouche est ronde, ample, veloutée, déployant une matière plutôt dense aux tanins fondus, au fruit bien présent complété par des notes tertiiaires et grillées / épicées. L'ensemble dégage une impression de fraîcheur malgré les 14 % d'alcool. La finale est mûre, concentrée, un peu plus ferme que la bouche, avec un boisé un peu plus marqué, mais bien intégré.
